BRILLAT SAVARIN Jean Anthelme "PHYSIOLOGIE DU GOÛT PRÉCÉDÉ D'UNE NOTICE PAR ALPHONSE KARR"

Le sommet de la Gastronomie très joliment illustré en édition du 19e.

Editeur Furne et Cie, Paris, 1864.

Grand in 8 (17,5 x 25,5 cm). Demi chagrin havane. Titre doré au dos. Dos à 5 nerfs. 459 pages. Exempt de rousseur.  Nombreuses illustrations in texte de Bertrall de forte amusante facture et 6 planches hors texte à pleine page. Très bel exemplaire.

Jean Anthelme Brillat-Savarin, né le 2 avril 1755 à Belley et mort le 1er février 1826 à Paris, avocat et magistrat de profession, est un gastronome et un auteur culinaire français. Sa publication la plus célèbre est la Physiologie du goût, éditée sans nom d'auteur en décembre 1825, deux mois avant sa mort. Son succès dépassa toute attente.
Dans les années 1930, le fromage "excelsior" est renommé brillat-savarin, mais ceci sans l'accord de la famille Brillat-Savarin non sollicitée et donc de façon non légale (nom protégé car très rare et encore célèbre).
Le « savarin », à l'origine le « brillat-savarin » (1856), est un gâteau moelleux et aéré que l'on trouve le plus souvent sous la forme de couronne. Son nom lui a été donné en hommage au célèbre gastronome. 

Charles Constant Albert Nicolas d'Arnoux de Limoges Saint-Saëns dit Bertall, né le 18 décembre 1820 à Paris et mort le 24 mars 1882 à Soyons, est un illustrateur, caricaturiste et graveur français.
Connu également sous le nom Tortu-Goth, il est considéré comme l'un des illustrateurs les plus féconds du XIXe siècle et compte parmi les pionniers de la photographie.
« Il nous est impossible, écrit Henri Beraldi, de fixer le nombre de dessins publiés par cet artiste très original et sans méchanceté ; un de ces hommes précieux qui ont eu le rare privilège de distraire et d'amuser leurs contemporains, ce dont il leur faut être bien reconnaissant ; il y en a tant qui les ennuient ! »
Selon d'autres contemporains, il possède comme illustrateur « une touche vigoureuse et un cachet de mordante originalité » (Gustave Vapereau) et il a comme caricaturiste « peut-être moins de finesse et d'élégance que Gavarni, moins de verve grotesque que Daumier ; mais il est pétillant de gaieté malicieuse et de piquante originalité. » (Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle). 

REF. 904 B1