LASSAR KOHN Dr. "LA CHIMIE DANS LA VIE QUOTIDIENNE, 12 conférences traduites de l'allemand par Henri Sauvalle"

Une talentueuse oeuvre de vulgarisation de la chimie par un conférencier allemand au début du XXe. Ouvrage peu courant.

Editeur : J. Dumoulin et Cie, Paris, 1907. Collection "Industria". Première édition française sur la cinquième allemande.

in-12 (13,5 x 19,8 cm). Reliure toilée rouge avec marque dorée du collège municipal Chaptal de Paris sur le premier plat. Dos lisse avec titre doré. VIII pages (titre et table des matières) un feuillet non paginé (Préface et avertissement) et 323 pages. 21 figures dans le texte.

Ce livre est la réunion des conférences faites par l'auteur à l'Association d'Instruction complémentaire de Königsberg. Les conférences, partant d'un objet ou d'un sujet de la vie de tous les jours, s'élargissent aux plus récents développements de la chimie. Par exemple pour la deuxième conférence : "Nature de la flamme - Les bougies - Composition des matières grasses : huiles, pétrole, carbures d'hydrogène - Les éléments chimiques - La quadrivalence du carbone - Les formules chimiques - Atome et molécule - La distillation - L'éther de pétrole, la vaseline et la paraffine - La fabrication du gaz d'éclairage et ses sous-produits - Nature de la flamme - La cuisine au gaz - L'incandescence par le gaz - L'acétylène". La dixième conférence part de la verrerie pour aller au radium en passant par la photographie et les rayons de Roentgen (rayons X). En guise de conclusion "... l'essai paraît bien justifié d'avoir tenté de faire jeter, au profane, un regard dans ce monde si savamment établi (la chimie), coup d'œil qui semble propre à augmenter la somme de ses connaissances, ainsi qu'à aiguiser sa pensée individuelle".

Cohn Lassar (appelé aussi Lassar-Cohn ou Lassar Kohn), 6 septembre 1858 à Hambourg, 9 octobre 1922 à Königsberg, chimiste et professeur à Königsberg de 1894 à 1897. En 1897-98, il fut professeur à Munich, puis chercheur privé et à partir de 1902-09 à nouveau professeur à Königsberg. Il a ensuite dirigé diverses usines chimiques. Il a travaillé dans le domaine de la chimie organique pure et appliquée, en particulier sur les esters d'acide tartrique, l'acide cholique, la présence d'acide myristique dans la bile bovine, l'électrolyse des sels de potasse organiques, la margarine et le recyclage des eaux usées des usines de sulfite-cellulose. Il a inventé un nitromètre amélioré (1901), un robinet pour liquides alcalins pouvant être fondus sur un appareil en verre (1903) et un nouveau saccharomètre de fermentation (1922). Il savait comment présenter les questions chimiques de manière populaire.

REF. 712 C3