FLAMMARION Camille "Lumen"

Un des des romans d'anticipation de C. Flammarion sous la forme d'un dialogue philosophique entre un jeune astronome, Quaerens, et Lumen, l'esprit cosmique de son maître.

Éditeur : Ernest Flammarion, Paris, sans date (vers 1900), mention de soixante-dixième mille. La première édition est de 1887.

in-12 (10,5 x 16,5 cm). Reliure demi percaline rose. Dos lisse avec titre doré. Cachets d'ex-libris de L. Alexandre. Coins émoussés. Papier jauni. 263 pages. Bon mais modeste exemplaire.

Dans le texte d'Elsa Courant "Les fictions de l’avenir chez Camille Flammarion" par Émilie Pezard 26/06/2018 [en ligne] on trouvera une étude des romans d'anticipation de C. Flammarion que sont Lumen, La Fin du monde et Clairs de Lune. En particulier pour Lumen : "Dans Lumen, l’esprit d’un savant astronome revient visiter son ami Quaerens pour l’instruire de la vie après la mort et de la structure de l’univers. Il lui apprend que, si la matière est vouée à la mort, l’âme, elle, est éternelle et voyage de monde en monde, confirmant notamment les rêves de palingénésie fouriéristes." En début du livre : "QUAERENS. - Vous m'avez promis, ô Lumen ! de me faire le récit de cette heure étrange, étrange entre toutes, qui suivit votre dernier soupir, et de me raconter comment, par une loi naturelle, quoique si singulière, vous revîtes le passé dans le présent, et pénétrâtes un mystère qui est resté si obscurément caché jusqu'aujourd'hui."

Nicolas Camille Flammarion, né le 26 février 1842 à Montigny-le-Roi (Haute-Marne) et mort le 3 juin 1925 à Juvisy-sur-Orge (Seine-et-Oise, aujourd'hui Essonne), est un astronome français, frère du libraire et éditeur. Il fut un membre très actif de maintes sociétés savantes et d’associations pour la vulgarisation des sciences positives. Ses découvertes scientifiques l’ont placé et le maintiennent encore au XXIe siècle au premier rang des vulgarisateurs français, en mettant à la portée du grand public les problèmes de l'astronomie, de l’atmosphère terrestre et du climat. Son médecin, le docteur Fournier, percevant la passion de Camille pour l'astronomie, lui trouve une place d'élève astronome à l'Observatoire impérial de Paris, où il est attaché au bureau des calculs et assiste après ses heures de travail le professeur Jean Chacornac aux observations Il en est congédié par son directeur Urbain Le Verrier à la suite de la publication de son ouvrage "La Pluralité des mondes habités" en 1862, ouvrage qui fait scandale car il y envisage un monde extraterrestre. Il fonde en 1883 l’observatoire de Juvisy-sur-Orge où il fait construire une coupole astronomique. En 1887, il crée la Société astronomique de France, dont il est le premier président et dont il dirige le bulletin mensuel jusqu'à sa mort, l'Astronomie. Camille Flammarion étudie l’impact du Soleil sur les plantes ainsi que le cycle solaire. Il démontre que les taches solaires apparaissent au moment où l’activité est à son maximum. Son nom, Flammarion, a été donné à un cratère lunaire, en 1935 par l'Union astronomique internationale. Il fut le premier à proposer les noms de Triton, lune de Neptune, et d'Amalthée, lune de Jupiter, noms qui ne furent officiellement adoptés que des décennies plus tard. Grand vulgarisateur, Camille Flammarion est l'auteur d'une cinquantaine d’ouvrages

Réf. 2709 H6