BORDEAUX Henry "La vie de Guynemer"

Célèbre biographie de Georges Guynemer par l'académicien Henry Bordeaux qui fut largement diffusée et participa de sa légende.

Editeur : Librairie Hachette, Paris, sans date [vers 1920]. Mention de quatrième édition.

in-4 (20 x 29,5 cm). Cartonnage éditeur pleine toile bleu-ciel avec titre et cigogne dorés au dos et au premier plat. Haut du premier plat assombri. 187 pages et une page de table non chiffrée. Des lettrines, culs de lampe, illustrations et bandeaux en noir. Un portrait en pied en couleurs de Guynemer en frontispice par Gorguet Auguste (27 septembre 1862, Paris - 29 avril 1927, Paris, peintre, dessinateur, graveur et affichiste) et 7 planches en couleurs hors-texte (pp. 30, 80, 94, 112, 126, 150, 166) par Georges Dutriac (17 novembre 1866, Bordeaux - 17 mars 1958, Charenton-le-Pont, peintre et illustrateur). Papier jauni avec de rares piqures. Bon exemplaire.

Table des matières : Prologue, puis IV Chants : L'enfance ; Plein ciel ; Au zénith ; L'ascension et, en fin, un Envoi où l'Auteur s'adresse aux "Petits écoliers de France" pour glorifier la Patrie et le Héro.

Georges Guynemer (24 décembre 1894, Paris, mort au combat le 11 septembre 1917 à Poelcapelle, Belgique), est l'un des pilotes de guerre français les plus célèbres de la Première Guerre mondiale. Il fut membre de l'escadrille Numéro 3 (MS 3, N 3 puis SPA 3), dite « Escadrille des Cigognes », unité de chasse la plus victorieuse des ailes françaises entre 1914 et 1918. Il a remporté 53 victoires homologuées, plus une trentaine de victoires probables en combat aérien. Abattu lors d'un combat aérien son corps n'a pas été retrouvé. Comme le relate H. Bordeaux (p. 167) et d'après la version officielle allemande : « Le capitaine Guynemer est tombé après une lutte aérienne le 11 septembre dernier à dix heures du matin, près du cimetière d'honneur II au sud de Poelcapelle. D'après constatation médicale, la mort était causée par une balle dans la tête ; l'index de la main gauche avait été emporté. Le cadavre même n'a pu être mis à l'abri ni enterré, car depuis le 10 septembre l'endroit où il était tombé se trouvait sous le feu intense de l'artillerie anglaise, et toute approche pendant les jours suivants était impossible. Le service compétent du front communique que les coups de canon avaient bouleversé la campagne, et les aviateurs allemands n'ont pu découvrir le 12 septembre aucune trace du cadavre ni de l'appareil. »

Henry Bordeaux (25 janvier 1870, Thonon-les-Bains - 29 mars 1963, Paris). Avocat, romancier et essayiste, élu membre de l'Académie française en 1919.

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