Anonyme [JOLYCLERC Nicolas] "DICTIONNAIRE RAISONNÉ ET ABRÉGÉ D'HISTOIRE NATURELLE PAR D'ANCIENS PROFESSEURS ; ouvrage consacré aux progrès des sciences, de l'agriculture et des arts"

Première édition de ce Dictionnaire qui se revendique dans la continuité de celui de Valmont de Bomare.

Editeur : Fournier Frères, Paris, 1807. Première édition.

Deux volumes in-8 (13 x 20 cm). Reliure basane marbré d'époque. Dos lisses avec lignes dorées à l'imitation des nerfs, fleurons dorés, pièces de titre blondes avec titres dorés et pièces de tomaison noire. Pertes de cuir et frottements sur les plats, principalement sur le tome 2 et sur les dos. Intérieurs de deux tomes très frais malgré de rares taches. Truffé de pages de notes d'une écriture fine d'un ancien propriétaire. Bon exemplaire.

Tome 1 : IV pages de Préface, 571 pages. Tome 2 : 551 pages. 

Le texte se présente sur deux colonnes. Le tome 1 commence à Aantgith (espèce de canard de la Russie) et se termine à Kyphose (genre de poisson de la mer du Sud). Le tome 2 commence à Labarin (coquille du genre Rocher -Patelles-) et se termine à Zygophyllum (plantes).

Dans la Préface l'auteur ne fait pas preuve de modestie en se comparant à son prédécesseur, Valmont de Bomare : "Un semblable recueil ne pouvait être fait que par ordre alphabétique ; et l'on ne saurait trop louer le zèle qui a porté le savant et laborieux Valmont de Bomare à publier son Dictionnaire d'Histoire Naturelle... Cet ouvrage, déjà imparfait dans son principe, l'est devenu encore davantage par les étonnants progrès que l'Histoire Naturelle a faits dans ces dernières années... Il était donc absolument indispensable de présenter au public un nouveau Dictionnaire où toutes les superfluités fussent élaguées, où toutes les lacunes fussent remplies, où toutes les nouveautés se trouvassent rassemblées".

Nicolas Marie Thérèse Jolyclerc est un écrivain et un botaniste français, né en 1746 à Lyon et mort en 1817. Il entre à quatorze ans chez les Bénédictins. Passionné par la botanique et contraint de ne pas quitter le couvent (il avait fait le mur[Mal dit] pour herboriser), il profite de la bibliothèque pour y étudier tous les ouvrages traitant de plantes. Au moment de la Révolution, profitant de la sécularisation des couvents, il quitte l’Église et devient professeur d’histoire naturelle à Tulle puis à Beauvais.

REF. 881 D3