SIMONIN Louis "L'or et l'argent"
Méthodes d'extraction, histoire et économie des métaux précieux peu de temps après la ruée vers l'or de Californie.
Éditeur : Librairie Hachette et Cie, Paris, 1880. Collection Bibliothèque des Merveilles. Deuxième édition.
in-12 (12 x 18 cm). Reliure de l'époque demi chagrin havane. Coiffe et pied abîmés avec quelques manques de cuir. Dos à 5 faux nerfs réhaussés d'or et 2 pièces de titre rouges avec titre doré. Toutes tranches mouchetées. 296 pages et 67 vignettes sur bois dont certaines à pleine page et une gravure en frontispice. Rousseurs et taches éparses avec un papier légèrement jauni. Bon exemplaire malgré les défauts signalés.
XI parties après une Préface : La découverte de l'or en Californie (historique depuis la découverte par le mormon Marshall et le capitaine Sutter) ; L'exploitation des placers (méthodes, aspects légaux) ; Les mines de quartz et les moulins d'amalgamation (description de ces méthodes d'extraction au mercure -dangereux- toujours en Californie) ; Les gîtes aurifères du globe (Amériques du Nord et du Sud, anciens gisements européens, Asie, Afrique, Australie, Nouvelle-Zélande) ; Les mines d'argent de Nevada (Washoe, Virginia city, Comstock, historique dont la panique de 1864 sur l'effondrement de la spéculation sur les mines ...) ; La métallurgie de l'argent (traitement de la galène, amalgamation, chloruration, séparation de l'or et de l'argent ...) ; Les gîtes argentifères du globe (Etats-Unis, Mexique, Espagne, Grèce, Sardaigne, Italie, Norvège, Allemagne et les productions générales ...) ; La monnaie (valeurs relatives entre les deux métaux, fabrication de la monnaie, ...) ; L'or et l'argent dans l'histoire (l'Antiquité, le Moyen Âge, fluctuations depuis 1500, le marché de Londres, ...) ; L'or er l'argent dans l'art (orfèvres, argentiers, histoire des méthodes dont la dorure et l'argenture galvaniques qui sont nouvelles pour l'époque, poinçonnage ...) ; Le rôle des métaux précieux (métaux cause de colonisation, Phéniciens et Espagnols, le progrès industriel de notre époque est dû à l'abondance de production d'or et d'argent, la monnaie papier, ..., les Etats Unis sont le trésor du globe, avantages que l'extraction de l'or et de l'argent a valu à ce pays).
Ce livre a été rédigé une trentaine d'années après la ruée vers l'or de 1848 en Californie et décrit en plus des technologies mises en œuvre à l'époque pour l'extraction, l'histoire et l'économie des métaux précieux.
Louis Laurent Simonin (Marseille, 22 août 1830 - Paris, 15 juin 1886) est un ingénieur (Ecole des Mines de Saint-Etienne 1849-1852) et explorateur français. Il occupe diverses positions dans des mines en Italie et en France : Houillères de Saint-Etienne, d'Epinac, Aix en Provence, directeur des Mines de Toscane. Il voyage beaucoup : en Californie (1859) où il cherche de l'or, au Chili (1860), à La Réunion (1861) où il cherche de l'or et trouve du péridot, à Madagascar (1863) dans les mines de charbon, à nouveau aux Etats-Unis (1867) dans le Far West. Il fut titulaire de la chaire de géologie de l'École spéciale d'architecture dès sa création (1865). Il essaya de se faire élire à l'Assemblée nationale, sans succès, à Paris (1869) puis à Marseille, dans le Parti libéral. D'après Pierre Routhier : "Louis Simonin, après quelques années d'exercice du métier d'ingénieur des mines, se fit d'abord remarquer comme pionnier de l'archéologie minière avec une remarquable étude de la civilisation industrielle des Etrusques (1858). Puis, voyageant beaucoup, en particulier en Amérique, il devint un "grand reporter" des mines, sans jamais négliger trop les conditions géologiques où les gisements apparaissent. Son œuvre majeure est : « La vie souterraine ou les mines et les mineurs », Librairie de L. Hachette et Cie, 1867. Plus tard, L. Simonin fut un candidat malheureux à la députation, avec des idées "à l'américaine" ; il était un partisan enthousiaste de l'initiative individuelle et fort critique à l'égard des excès des interventions étatiques. Le ton de ses écrits est celui du scientisme hyper-optimiste de l'époque, mais il voit loin : il prévoit l'épuisement rapide des bassins charbonniers d'Europe occidentale et il s'écrie : « il faut mettre le soleil en bouteilles ! »."
La Bibliothèque des merveilles est une collection de vulgarisation, lancée en 1864 par Louis Hachette, en remplacement d'une série éphémère créée l'année précédente, la Collection des savants illustres. L'éditeur en confie la direction à Édouard Charton. Sans restriction sur les thèmes abordés, les petits livres (in-18) constituèrent une « encyclopédie en désordre ». La collection comptera plus de 175 volumes, parus entre 1865 et 1956 dont on peut trouver la liste sur le site qui est dédié à Édouard Charton par sa biographe Annie Lagarde-Fouquet. Les plus grands vulgarisateurs de l'époque sont mobilisés, comme Camille Flammarion, Gaston Tissandier ou Paul Lacombe. Ces ouvrages connaissent le succès, et trouvent naturellement leur place dans les catalogues des bibliothèques populaires qui se multiplient à partir des années 1860.
REF. 2973
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