WETZEL René [Introduction], SZIRAKY Anna [Traduction] "Danse Macabre. Incunable allemand Mayence, Jacob Meydenbach vers 1490"

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La première danse macabre allemande imprimée. Reprint commenté d'un incunable allemand.

Editeur : Presses Universitaires de France, Paris, 2011. Collection Sources.

in-8 (18,5 x 24,5 cm). Cartonnage éditeur illustré. Reliure à la Bradel. Dos toilé rouge avec titre doré. 110 pages avec des bois d'époque colorisés. Exemplaire quasi neuf.

Présentation de l'éditeur eau deuxième plat : "Cette danse des morts de la fin du XVe siècle, magnifiquement illustrée, est un des plus beaux livres suscités au début de l'ère de l'imprimerie, par une mode qui touche alors toute l'Europe. Le texte allemand de l'original, traduit pour la première fois en français, est précédé d'une introduction qui place le phénomène de la danse macabre dans son contexte social et historique et reconstitue les grandes étapes de son essor international."

D'après le site de Patrick Pollefeys "La Mort dans l’Art" : "La danse macabre, ou danse de la Mort, origine probablement de la France; on considère la danse macabre du cimetière des Innocents de Paris, peinte en 1424, comme le point de départ de cette tradition. Aujourd'hui détruite, elle nous est parvenue par un livre de l'éditeur Guyot Marchand, publié en 1485. ... Généralement, les danses macabres sont peintes (ou plus rarement sculptées) sur les murs extérieurs des cloîtres, des charniers, des ossuaires ou à l'intérieur de certaines églises. Sur ces fresques, un cadavre décharné ou un squelette est couplé avec un représentant d'une certaine classe sociale. Le nombre des personnages et la composition de la danse dépendent du lieu de création. La danse macabre prend le plus souvent la forme d'une farandole. En-dessous ou au-dessus de l'illustration sont peints des vers par lesquels s'adresse la Mort à sa victime, souvent d'un ton menaçant et accusateur, parfois sarcastique et empreint de cynisme. Puis suit la supplique de l'Homme, plein de remords et de désespoir, mendiant la pitié. Mais la Mort entraîne tout le monde dans la danse : de l'ensemble de l'hiérarchie cléricale comme le pape, les cardinaux, évêques, abbés, chanoines, prêtres, en passant par les représentants du monde laïque, les empereurs, rois, ducs, comtes, chevaliers, médecins, marchands, usuriers, voleurs, paysans et jusqu'à l'enfant innocent. La Mort ne regarde ni le rang, ni les richesses, ni le sexe, ni l'âge de ceux qu'elle fait entrer dans sa danse."

René Wetzel est professeur ordinaire à l'Université de Genève où il enseigne la littérature allemande médiévale.

Anna Sziráky est chargée d'enseignement à l'Université de Genève. Elle enseigne la littérature allemande médiévale et l'allemand langue étrangère.

REF. 2105 K2