COUSIN-DESPREAUX Louis "Les Leçons de la Nature ou l'Histoire naturelle, la Physique et la Chimie présentées à l'Esprit et au Cœur"
Agréable réédition de cet ouvrage de "théologie naturelle". Il manque les tomes 3 et 4 : pour compléter une collection.
Editeur : Rusand, Lyon-Paris, 1823. La première édition date de 1801 on peut la trouver ici dans notre Librairie.
2 volumes in-12 (11 x 17,8 cm). Pleine reliure cuir havane marbré. Dos lisses avec pièce de titre blonde et titre doré et pièce de tomaison noire. Dos avec des fleurons et des filets dorés à la façon des nerfs. Plats ornés d'un encadrement de fleurons dorés. Toutes tranches marbrées. Quelques petits frottements à la reliure et un petit manque de cuir au premier plat et les coins légèrement émoussés. Quelques rousseurs. Charmant exemplaire.
Le texte de ces 2 volumes est complet par lui-même. Tome 1 : xxxvi pages (Epître dédicatoire au Comte de Valmont, Préface, Tableau des considérations contenues dans cet ouvrage), 372 pages (Introduction, La Nature et ses lois générales, La Terre et les trois règnes : Structure de la Terre, Le Règne minéral, Le Règne végétal). Tome 2 : 398 pages (Le Règne animal). Mais ATTENTION, Il manque le Tome 3 consacré à : l'Homme, l'eau, l'air, le feu : feu proprement dit, matière électrique, lumière, explications de divers phénomènes relatifs à l'eau, l'air et au feu et le Tome 4 consacré à : les astres ou le ciel, considérations sur les œuvres de la Nature en général, Dieu ou l'auteur de la Nature.
"C'est un ouvrage de théologie naturelle, imité de Sturm, où l'auteur montre partout l'action de la Providence" (d'après Imago Mundi).
Louis Cousin-Despréaux (7 août 1743, Dieppe - 3 octobre 1818, Dieppe). est un homme de lettres français. Il ne se distingua pas seulement comme savant, mais encore comme homme public et administrateur. Il fut nommé échevin de la ville de Dieppe et appuya avec ardeur le projet de canal qui devait relier cette ville avec Paris. Élu membre de l’Assemblée provinciale de Normandie, à la Révolution, il y parut avec distinction, mais, ses opinions religieuses étant assez éloignées de celle la Révolution, il ne put éviter une assez longue captivité, soit au château de Dieppe, soit chez lui, en résidence surveillée. Il put néanmoins adoucir les rigueurs de sa captivité en correspondant avec l’historiographe Moreau, l’abbé Barruel, Bérault-Bercastel, Philippe-Louis Gérard ou Manon Roland. Les loisirs forcés de son emprisonnement le mirent à même de composer un ouvrage en trois volumes, intitulé : Leçons de la Nature, ouvrage de théologie naturelle imité des Considérations sur les œuvres de Dieu dans le règne de la nature et de la Providence du théologien et naturaliste allemand Christoph Christian Sturm. Ce dernier ouvrage, plusieurs fois réédité, fut refondu en 1839 par Léon-Michel Desdouits (1803-1872, inspecteur de l'Académie de Paris).
Christoph Christian Sturm est un théologien protestant, (Augsbourg, 1740-Hambourg, 1786). Après avoir exercé, en 1765, les fonctions d’inspecteur du gymnase de Sorau, il renonça à l’enseignement et devint pasteur successivement à Halle, à Magdebourg et à Naumbourg, où il se fit une grande réputation comme prédicateur. Il est surtout connu par ses Considérations sur les œuvres de Dieu dans le règne de la nature et de la Providence (1775, traduit en français par Christine de Brunswick, reine de Prusse, 1777, 3 vol. in-8). Cet ouvrage, dans lequel l’auteur combat les incrédules avec des arguments qu’il prétend trouver dans les sciences naturelles en faveur de sa thèse, eut un vif succès, même parmi les catholiques, qui le réimprimèrent, avec de légers changements.
REF. 189 H6