BOIVIN Michel, BOURDIN Gérard, QUELLIN Jean "Villes normandes sous les bombes (juin 1944)"

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Témoignages de Normands sur les bombardement de juin 1944.

Presses Universitaires de Caen, Caen, 1994. "Les normands témoignent".

in-8 (16 x 24 cm). Brochage d'éditeur avec couverture illustrée. 255 pages avec de nombreuses photographies en noir et blanc des bombardements. Bon exemplaire avec de petits défauts d'usage.

Les lieux cités dans ce livre sur lesquels ont été recueillis des témoignages sont : L'Aigle, Argentan, Aunay sur Odon, Avranches, Caen, Condé sur Noireau, Coutances, Domfront, Ecouché, Evercy, Falaise, Flers, Lisieux, Périers, Pont l'Evêque, Saint Hilaire du Harcouët, Saint Lô, Torigni sur Vire, Valognes, Vimoutiers, Vire.

Présentation de l'éditeur : "Le 6 juin 1944 à l'aube, les troupes alliées prenaient pied sur les côtes normandes. La liberté était de retour en France, après quatre longues années d'occupation. Cette date mémorable demeurera gravée dans l'esprit de beaucoup comme un symbole de joie et d'espérance. Mais cette journée, radieuse pour les uns, restera, pour d'autres, synonyme de deuil; Alors que s'achevait « le jour le plus long », en effet, nombre de cités normandes étaient déjà dévastées par les bombes. Plusieurs milliers de morts gisaient sous les ruines. Et bien d'autres villes allaient subir le même sort, dès la nuit suivante, le lendemain ou dans les jours à venir. Ce livre est d'abord un recueil des angoisses et des souffrances racontées par ceux qui les vécurent. Les survivants resteront à jamais marqués dans leur chair ou dans leur âme et pour eux, qui ont été traumatisés par la destruction de leur foyer ou la perte d'êtres chers, ce 6 juin 1944 a laissé un goût amer -celui du sang et des larmes- et aux lèvres une question obsédante : Pourquoi ?Aujourd'hui encore, beaucoup demeurent incrédules sur la nécessité de ces bombardements, pensant toujours qu'ils visaient les troupes allemandes... au demeurant peu nombreuses dans les villes. Mais tel n'était pas le but des Alliés. La réalité est tout autre. Il s'agissait d'empêcher ou au moins de retarder au maximum, l'arrivée des renforts allemands sur le front."

REF. 1632