RENAUD Armand "L'Héroïsme"
Un sujet intéressant et original pour ce petit Bibliothèque des merveilles.
Librairie Hachette, Paris, 1886. Collection Bibliothèque des Merveilles. Troisième édition.
in-12 (12 x 18 cm). Pleine percaline bleue avec la marque de la Ville de Paris estampée d'or sur le premier plat. Livre de prix avec une étiquette de prix de gymnastique des écoles communale de Paris au revers du premier plat. Dos lisse avec titre doré. Taches sur les plats et un accroc au mors du premier plat. Plats frottés. 308 pages, une page de bibliographie, une page de table des gravures et une page de table des matières. Complet de ses 15 gravures à pleine page dont une en frontispice représentant des héros d'après des oeuvres célèbres (Corot, Raphaël, David ...). Rousseurs et taches. Exemplaire moyen.
Contient : De l'héroïsme, Asie et Afrique primitives, Une trilogie grecque, La Grèce grandit, Les guerres médiques, De Thrasybule à Philopoemen, Une école philosophique, Zoroastre-Bouddha-Confucius-les Juifs, La république romaine-les vaincus, Stoïciens et chrétiens, Saint Benoît-Charlemagne-Alfred le Grand-l'islamisme, Les temps chevaleresques, Le peuple vient-l'horizon s'ouvre, Renaissance et réforme, La lutte moderne, Le dix-neuvième siècle-les héros inconnus-l'avenir.
Armand Renaud, né à Versailles le 29 juillet 1836 et mort le 15 octobre 1895, était un poète français. il fut inspecteur en chef du service des Beaux-arts et des Travaux historiques de la Ville de Paris. Dans ce cadre, il réorganise le musée des collections de la capitale.
Armand Renaud fut un ami de Stéphane Mallarmé et d'Édouard Manet.
La Bibliothèque des merveilles est une collection de vulgarisation, lancée en 1864 par Louis Hachette, en remplacement d'une série éphémère créée l'année précédente, la Collection des savant illustres. L'éditeur en confie la direction à Édouard Charton. Sans restriction sur les thèmes abordés, les petits livres (in-18) constituèrent une « encyclopédie en désordre ». La collection comptera plus de 175 volumes, parus entre 1865 et 1956 dont on peut trouver la liste sur le site qui est dédié à Édouard Charton par sa biographe Annie Lagarde-Fouquet. Les plus grands vulgarisateurs de l'époque sont mobilisés, comme Camille Flammarion, Gaston Tissandier ou Paul Lacombe. Ces ouvrages connaissent le succès, et trouvent naturellement leur place dans les catalogues des bibliothèques populaires qui se multiplient à partir des années 1860.
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