COEURDEVEY Edouard "CARNETS DE GUERRE 1914-1918"

Un document unique sur la Première Guerre mondiale rédigé par un Poilu.

Editeur : Plon, Pocket, Paris, 2008, Collection Terre Humaine. Préface de Jacques Marseille.

Fort volume format poche (11 x 17,5 cm). Brochage éditeur à couverture illustrée. 1233 pages. Très bon état.

Présentation de l'éditeur sur la deuxième de couverture : "Cet ouvrage n'est pas un témoignage de plus sur la Première Guerre mondiale. A l'heure où le dernier Poilu a disparu, voici une chronique de la guerre unique en son genre, vue des bureaux de l'arrière, où l'on s'occupe du matériel et la logistique. Ce livre est un reportage quasi quotidien observant les faiblesses de l'organisation, les inepties de la bureaucratie, le brassage social, les inimitiés et la camaraderie, la couardise et le courage. Écrites au fil de la plume, sans presque aucune rature, par un de ces fils de la IIIe République dont l'école permit à un jeune paysan franc-comtois de devenir un intellectuel profondément patriote et catholique engagé, ces pages frappent par la qualité de l'écriture et la finesse de l'analyse."

Édouard Cœurdevey, (03/1882 - 05/1955). Edouard Cœurdevey est l'aîné d'une famille rurale de sept enfants. Sa famille était l'une des plus pauvres du pays. Pour diminuer la pression économique de la famille, Édouard, l'aîné, à quinze ans, a été placé comme valet de chambre chez le Sénateur Bernard de Baume-les-Dames. C'est là, après le travail, le soir, ou durant les absences du Sénateur qu'Édouard fouille dans sa bibliothèque pour satisfaire une soif inextinguible de savoir. Son ambition : passer le B.E, le Brevet élémentaire, premier titre exigé pour pouvoir enseigner, lui qui n'a que le certificat d'étude, passé brillamment. De fait, il obtiendra, à la suite de l'examen réussi, un poste d'instituteur auxiliaire à Germondans, petite localité du Doubs, où sa présence pédagogique sera marquante, déjà. Par la suite, il poursuivra ses études, obtiendra même une licence ès lettres à la faculté de Besançon. Il commence a rédigé ces quatorze carnets à partir de 1914 à l'âge de trente-deux ans. En 1939, au moment où Édouard Cœurdevey, devenu directeur de l'École Normale d'Instituteurs Catholique du Bas-Rhin à Obernai, est obligé de quitter l'Alsace, alors "zone de feu", pour Solignac en Haute-Vienne, il emporte dans ses très maigres bagages quelques livres et ses carnets de guerre. A sa mort, en 1955, les précieux carnets seront conservés par son fils, Jean Cœurdevey, et redécouverts en quelque sorte à la fin du siècle.

Jacques Marseille, né le 15 octobre 1945 à Abbeville et mort le 4 mars 2010 à Paris est un historien français, spécialiste d'histoire économique, chroniqueur de presse et de radio connu pour ses prises de position libérales. Il a également occupé des fonctions dans l'édition.

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