GENTIL Ernest "TRAITÉ D’ALGÈBRE"
"Un Traité d'algèbre en deux volumes, d'un plan complètement nouveau et d'une incontestable valeur." (Guillebot De Nerville, Inspecteur général des mines, Vice-président du conseil général des mines).
Éditeur : Firmin Didot frères, Paris, 1846
Deux volumes in-4 (21,5 x 27 cm). Plein chagrin vert empire. Dos lisses ornés d'arabesques et de filets dorés, titre et tomaison dorés. Filets dorés sur les plats et bords des plats estampés à froid de lignes sinueuses. Petits frottements aux plats. tranches marbrées. Tome 1, 1 f. "Dédicace à son Altesse Royale, Monseigneur le Duc de Montpensier", 181 pages et Tome 2, 263 pages. Quelques figures dans le texte.
Très bel exemplaire avec une belle reliure avec un intérieur très frais quasi exempt de rousseurs.
Contient : Préliminaires (notions sur les signes et les quantités employées en Algèbre) puis VII Livres : Addition, soustraction, multiplication, division, théorème sur la division ; Puissances et racines ; Equation du 1er et 2ème degré, analyse indeterminée ; Approximations, fractions continues, généralisation de la théorie arithmétique des logarithmes, diviseurs ; Quantités imaginaires, théorie de fonctions entières ; Equations à une seule inconnue, plusieurs inconnues, élimination, abaissement des équations ; Résolution d'une équation numérique, usage de la géométrie en algèbre, décomposition d'une fraction algébrique en fractions simples, interpolation. On y trouve la résolution des équations du troisième degré par la méthode de Cardan et de celles du quatrième degré.
Nicolas Ernest GENTIL (1820-1884) Polytechnique (promotion 1837 ; entré major, sorti classé 7ème sur 121 élèves), Ecole des Mines de Paris (entré classé 4ème sur 7 élèves). Corps des mines. Fils de Aimé Prosper GENTIL (X 1813 né en 1794, professeur de mathématiques et agent de change), et de Betsi TROUBAT. Petit-fils de Nicolas Joseph Marguerite GENTIL, commissaire des guerres, et de Madelaine AUBERTIN. Dès l'année 1844, il était successivement chargé du service minéralogique des départements de Seine-et-Marne, de Seine-et-Oise et du Loiret.
Des aptitudes remarquables le portaient à consacrer ses loisirs à l'étude approfondie des mathématiques pures, et lui valaient, presque au début de sa carrier, l'honneur d'être choisi pour diriger l'instruction mathématique de l'un des fils du roi Louis-Philippe. Il trouvait le temps, à la même époque, au milieu de ses occupations variées, de publier un Traité d'algèbre en deux volumes, d'un plan complètement nouveau et d'une incontestable valeur.
RÉF. 870 D1