HIERNE Urbani [HJÄRNE Urban] "ACTORUM CHEMICORUM HOLMESIUM..."

  • €1.000,00
    Prix unitaire par 
Taxes incluses. Frais de port calculés à la caisse.


Oeuvre du grand chimiste suédois Hierne à la transition d'avec l'alchimie. Pas à la BNF. 

Suite du titre "... tomus primus. Hoc est, parasceve sive praeparatio ad tentamina, in Reg. Laboratorio Holmiensi peracta, ut et compendiosa manuductio ad elementa et principia chemica rite investiganga, cum annotationibus Joh. Gotschalk Wallerii" relié à la suite "TENTAMINUM CHEMICORUM in reg. laboratorio Holmiensi peractorum Tomus Secundus. nunc primum in lucem editorum, cum annotationibus Joh. Gotschalk Wallerii".

Typis et Impensis LAUR. SALVII, 1753. 

Deux tomes dans un volume in-8 (12 x 19 cm). Reliure plein cuir havane marbré. Dos à 5 nerfs avec des caissons ornés de fleurs dorées et titre doré. Tranches rouges. Papier un peu jauni. Une annotation à la plume sur la page de titre "se vend à Paris chez... rue St Jacques". Bel exemplaire.

Premier tome : XVII pages, 1 f. Index Capitum, 283 pp., 7 pp. Index Rerum., 1 f. Errata. Deuxième tome relié à la suite : XI pp. Prefacio, 1 p. Index Tentaminum, 194 pp., 10 pp. Index Rerum, 1 f. 

Un frontispice dépliant (à moitié dérelié) avec une symbolique alchimique et deux planches dépliantes au tome 1, pages 32 (soleil et terre) et page 258 (coupe interne de la Terre avec volcans). 

Voilà ce que dit Ferdinand Hoefer (Histoire de la chimie, Volume 2, p. 296) du travail de Hierne exposé dans ce livre : "Les rois de Suède favorisèrent d'une manière toute spéciale le développement de la chimie. Gustave Adolphe malgré ses incessantes occupations guerrières se plaisait à s'entretenir avec les chimistes de son temps ... Mais il était réservé à Charles XI de fonder en 1683 dans la capitale de la Suède un laboratoire ... Les manipulateurs s'étaient sérieusement proposé de pénétrer dans l'essence même des corps pour en découvrir les parties constituantes et la manière dont elles étaient unies, d'étudier la nature des métaux d'examiner s'ils étaient susceptibles de perfectionnement et de rechercher jusqu'à quel point il serait possible de les transformer les uns dans les autres, de composer, surtout avec les productions naturelles de la Suède, différents médicaments plus efficaces que ceux qu'on trouve dans les pharmacies ordinaires...enfin de signaler tout ce qui pourrait servir à l'économie rurale... Urbain Hierne, auquel on confia d'abord cet établissement, avait entrepris de publier les travaux faits de son temps dans ce laboratoire mais une mort prématurée l'empêcha d'exécuter un projet si utile, il ne donna de son vivant qu'une espèce d introduction contenant les résultats les plus sommaires des expériences et des observations qu'il avait faites (1712). Ce n'est que longtemps après sa mort que Wallerius mit au jour une partie des expériences chimiques exécutées dans le laboratoire de Stockholm sous la direction de Hierne (ce livre avec les ajouts de Wallerius en tome 2). On y remarque surtout un travail sur l'Acide de la fourmi et un autre sur l'Augmentation du poids des métaux par la calcination... des observateurs avaient déjà vu que les fourmis rougissent les couleurs bleues végétales fleurs de chicorée, de bourrache etc., avec lesquelles on les met en contact à l'état humide. J. Wray signala en 1670, dans un extrait de lettre inséré dans les Transactions philosophiques de Londres, le résultat de ses recherches sur les fourmis. Il constata que ces insectes soumis à la distillation seuls ou humectés d'eau donnent un suc très acide semblable à l'esprit de vinaigre -like spirit of vînegar- lequel rougit les couleurs bleues comme le font les acides forts et donne en se combinant avec le plomb une espèce de sucre de Saturne et avec le fer une liqueur astringente. Hierne reprit ces observations et en approfondit davantage la matière. Il remarqua que dans la distillation des fourmis il y a trois liquides distincts qui passent dans le récipient qu'il convient de changer chaque fois. Le premier est l'acide de la fourmi faible, étendu d'un peu de phlegme d'eau, le second est franchement acide et plus fort que le premier enfin le dernier qui passe dans le récipient n'est plus que de l'alcali volatil -carbonate d'ammoniaque- verdissant le sirop de violette et faisant effervescence avec les deux premiers liquides Il essaya ensuite l'acide de la fourmi avec différents réactifs... Il remarqua aussi qu'étant versé dans une solution de foie de soufre, cet acide donne, ainsi que le ferait un acide fort, un dépôt de soufre. Dans son travail sur la calcination des métaux, Hierne, après avoir reconnu l'exactitude du fait même de l'augmentation de poids que les métaux acquièrent pendant la calcination, pense que cette augmentation provient d'une espèce d'acide gras et sulfureux...contenu dans les charbons et le bois. Cependant il avoue que la question est très embarrassante puisque les métaux se convertissent en chaux (un oxyde) sans l'intermédiaire du bois ou du charbon."

Urban Hjärne (20 December 1641 – 10 March 1724) was a Swedish chemist, geologist, physician and writer. He was admitted in 1655 to the high school gymnasium in Dorpat. He went to Arva, where he studied until 1657. He entered Uppsala University in 1658. He began his medical education at Uppsala in 1661. For several years he visited Northern Europe's leading research center for medicine. He travelled to the Netherlands, England and France. In 1670 he became a doctor of medicine at Angers, France. In 1674 he settled as a physician in Stockholm where his practice primarily served the aristocracy.
In 1669 he was elected a Fellow of the Royal Society. He was appointed first physician to the King Charles XI of Sweden in 1684 and was ennobled in 1689. He became assessor of the Board of Mines (Bergskollegium) in 1675. He became head of the Laboratorium Chemicum in 1683.
He was also the author of Stratonice, sometimes claimed to be the first Swedish novel, a partly autobiographical romance of seduction begun in 1665 and published in several parts, completed in 1668. Voir aussi Eloy, Nicolas François Joseph : "Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, ou mémoires disposés en ordre alphabétique pour servir à l'histoire de cette science et à celle des médecins, anatomistes, botanistes, chirurgiens et chymistes de toutes nations." Tome 2 pages 522 et 523 et "Bibliotheca Chemica", John Ferguson, pages 407, 408. 

Johan Gottschalk Wallerius (11 juillet 1709 – 16 novembre 1785) est un chimiste et minéralogiste suédois. Il est parfois nommé Vallerien en français savant du XIXe siècle.
Il devint professeur adjoint de médecine à l'université d'Uppsala en 1741, puis il fut le premier titulaire de la nouvelle chaire de chimie, de médecine et de pharmacie en 1750. Il prit sa retraite en 1767. C'est l'un de ses étudiants, Torbern Olof Bergman qui lui succéda en 1766.
Vallerien, titulaire de la chaire de Chimie d'Uppsala est un des premiers savants universitaires à distinguer la chimie pure, qu'il faut développer à l'université, et la chimie appliquée, nécessaire au technicien de l'art minier et qui demeure capitale en Suède. Une grande qualité de ce savant classificateur est toutefois de posséder une bonne vision des arts et techniques de son temps. Son successeur propulse sa réputation, évidemment associée intimement à la rigueur de l'université suédoise, à l'échelle de l'Europe entière. Wallerius est aussi considéré comme le fondateur de la chimie agricole. Celle-ci se base principalement sur son ouvrage, très largement diffusé Agriculturae fundamenta chemica (1761).

REF. 437 C2

 

Pour rendre votre achat le plus agréable possible lisez notre article de conseils sur notre Blog : Achat de livres sur notre site Librairie Jeanne Blonde : pour que vous soyez pleinement satisfaits

Pour les clients hors France, merci de consulter l'article : Frais d'expédition pour nos clients étrangers (hors France)

For Foreign customers please look at our blog : Shipping costs for our foreign customers (outside France)