SCHMITT Jean-Marie "En passant par la Lorraine de ma Mémoire - Souvenirs d'une histoire familiale"
"Une illustration particulière des déchirures européennes et les humbles destins de Lorrains d'aujourd'hui" (éditeur).
Editeur : De Borée, Paris, 2013.
in-8 (16 x 24 cm). Brochage éditeur avec couverture illustrée. 474 pages, 1 page de remerciements et 1 page de table avec des illustrations photographiques et copies de documents. Bon exemplaire.
Présentation de l'éditeur : "Pendant que les armées coalisées contre Napoléon Ier envahissent la France, un soldat du contingent royal bavarois s'éprend d'une jeune Française à l'occasion d'une halte de sa troupe dans un village lorrain. Il reviendra s'y marier en 1820. Quelques décennies plus tard, en 1871, l'annexion de l'Alsace-Lorraine change la nationalité des Mosellans. Puis arrive la Grande Guerre, qui envoie le père de Jean-Marie Schmitt dans les services de santé de l'armée allemande. Évacuée en Charente en 1939, sa famille retrouve le pays natal sous domination nazie en septembre 1940. Mais le descendant du soldat bavarois ne tarde pas à se rebeller. Réfractaire à l'ordre nouveau de l'occupant, il entend conserver la nationalité française... Jean-Marie Schmitt, à son tour, va connaître les bouleversements des années noires. La guerre d'Algérie, la protection civile et la francophonie lui imposeront ensuite d'ardents combats. Marié à une fille de déporté politique mort pour la France, petite-fille d'Alsacien enrôlé dans l'armée allemande en 1914-1918, il considère sa descendance comme un heureux don de la vie... Max Gallo juge le témoignage familial « exemplaire », Alain Decaux dit l'« admirer » et Roger Bichelberger y voit une « plume d'écrivain ». Le lecteur y découvrira une illustration particulière des déchirures européennes et les humbles destins de Lorrains d'aujourd'hui.
Né en 1936 à Forbach, Jean-Marie Schmitt a vécu les péripéties de la Seconde Guerre mondiale en Charente et en Moselle, puis dans le Jura et en Saône-et-Loire. Très tôt, il fait l'expérience de la brutalité des adolescents formés dans la Jeunesse hitlérienne. Il songe un temps à la prêtrise, mais y renonce pour une carrière d enseignant en lettres classiques, qui le conduira jusqu à l'Université. Maître de conférences honoraire depuis 1997, il se consacre à la lecture et à l'écriture."
REF. 1520