JAPIOT Paul [Thèse de Médecine] "Contribution à l'étude du traitement des angiomes par les Rayons de Rœntgen"

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Les essais précurseurs de la thérapie aux rayons X sur les angiomes.

Imprimerie Cohendet, Lyon, 1912. Faculté de Médecine et de Pharmacie de Lyon. Année scolaire 1911-1912, n° 112. Thèse à la Faculté de médecine et de pharmacie de Lyon et soutenue publiquement le 19 juin 1912 pour obtenir le titre de Docteur en médecine. Inconnu à la BNF et à WorldCat.

in-8 (16,5 x 25 cm). Reliure à la Bradel, demi chagrin noir. Dos lisse avec titre doré. 102 pages très légèrement jaunies et 8 figures dans le textes (photographies des cas présentés). Cachet noir d'une bibliothèque universitaire de Lyon Monplaisir à demi effacé sur la page de titre. Bel exemplaire.

On trouve dans le Bulletin général de thérapeutique médicale, chirurgicale, obstétricale,- physiothérapie, pharmacologie, hydrologie, 1914, n° 167, p. 336, une analyse de cette thèse : "... une série de 60 observations montre les résultats intéressants obtenus par l’application des rayons X au traitement des nœvi et plus particulièrement des nœvi angiomateux. Pour les nœvi plans en effet, le résultat ne paraît pas encourageant aux yeux de l’auteur ; s’il obtint dans un cas une guérison complète, deux autres cas moins heureux aboutirent à l’échec de la méthode et même, dans un cas traité par le Dr Barjon, la cicatrice, consécutive à la radiodermite, fut plus disgracieuse que la tache de vin primitive. Contrairement à l’opinion de M. Albert Weil, M. Japiot n’est donc pas partisan de produire une inflammation de la région dans un but thérapeutique. Les résultats ne furent pas plus concluants dans le traitement des nœvi pigmentaires et stellaires, et c’est, en somme, uniquement dans le traitement des angiomes tuberculeux que la méthode garde toute sa valeur. Parmi les 54 observations rapportées par l’auteur, 51 aboutirent à une guérison complète et parfaitement esthétique. Trois échecs se rapportent à des tumeurs profondes chez des individus déjà âgés (10, 20, 21 ans), chez lesquels les cellules néoformées n’ont plus la même vulnérabilité que chez le jeune enfant ; chez de jeunes sujets, en effet, d’autres tumeurs profondes ou diffuses ont été assez rapidement améliorées par le traitement radiothérapique ; grâce à la filtration des rayons sur lames d’aluminium et à l’espacement des séances, l’intégrité de la peau est conservée et le résultat aussi esthétique que par n’importe quelle autre méthode. Moins coûteux que la radiumthérapie, moins longue que l’électrolyse et, de plus, parfaitement indolore, la radiothérapie se présente comme le traitement de choix des nœvi tubéreux, principalement chez l’enfant."

Japiot Paul (1884 à Dortan, Ain - 19??). Nous n'avons pas trouvé de biographie de cet auteur qui semble avoir été un précurseur de la radiologie. Il est dit interne des Hôpitaux de Lyon sur la page de titre.

REF. 2239 D3