BERTHELOT Marcellin "Science et Morale"

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La vision de Berthelot sur la science : une œuvre militante et politique pour le progrès de l'Humanité.

Editeur : Calmann Levy, Paris, 1897. Deuxième édition.

in-8 (15,5 x 22,7 cm). Reliure demi toile caramel à la Bradel. Dos lisse avec étiquette de titre fauve et titre doré, un fleuron doré. Couvertures conservées. XII pages (Préface) et 518 pages un peu brunies. Intérieur propre. Truffé d'un article de journal découpé dans journal Le Matin dévoilant le texte que Berthelot adressa au Congrès de Libre Pensée à Rome (septembre 1904)Bel exemplaire.

Science et Morale regroupe une série de textes et de discours de Berthelot, des années 1880-95, où il donne sa conception de l'humanisme visant à développer chez les individus des connaissances utiles à la société dans tous les domaines (sciences, humanités, sciences sociales, politiques et juridiques ainsi que l'art) en défendant la notion d'interdisciplinarité. Il montre sa foi et ses espoirs dans une science libérée des contraintes politiques, religieuses ... Le premier texte donne son titre à l'ouvrage. Comment ne pas trouver la première phrase de ce texte encore d'actualité ? : "Nous assistons en ce moment à un retour offensif du mysticisme contre la science ... Le mysticisme réclame de nouveau le monopole de la morale, au nom des principes religieux." Seul le type de mysticisme à changé de visage : ce n'est plus la religion catholique mais les charlatanismes.

Table : Préface. La Science et la Morale. La science émancipatrice (Discours prononcé au Banquet de Saint-Mandé, le 5 avril 1895). Le but de la science (Allocutions de MM. Renan et Berthelot à la conférence Scientia, le 27 novembre 1885). La science éducatrice : la crise de l'Enseignement secondaire (1891). L'éducation physique (lettre à la Ligue nationale de l'éducation physique novembre 1838). Sur les programmes d'Études (lettre à M.Paschal Grousset, 6 février 1889). Le rôle de la science en agriculture (Discours prononcé a la séance publique de la Société nationale d'agriculture, le 6 juillet 1892). L'enseignement supérieur en Algérie (Discours prononcé à Alger le 4 avril 1887). La haute culture et la loi militaire (Discours prononcés au Sénat en 1888 et 1889). Le centenaire de l'institut (Lettre adressée au Directeur du Gaulois le 20 octobre 1895). Le centenaire de la Société Philomathique : ses origines et son histoire. Pasteur (29 septembre 1895). Claude Bernard (Discours prononcé à l'inauguration de sa statue, devant le Collège de France, le 7 février 1886). Paul Bert (Discours prononcé à ses obsèques, à Auxerre, le 15 janvier 1887). Frédéric André (1847-1888). J.-J. Rousseau et la Révolution française (Lettre à M. Grand-Carteret, octobre 1889).  Garibaldi (Lettre à M.-S. Pichon, député). Relations avec l'Allemagne (Mercure de France, avril 1895). La némésis : anniversaire de 1870 (octobre 1895). La censure (Discours prononcé à la Chambre des députés le 28 octobre 1887). Les victimes de l'incendie de l'Opéra-comique (Discours prononcé au Père-Lachaise le 30 mai 1887). Le jour des morts (Pensée, publiée dans le Journal, le 2 novembre 1895). Les sociétés animales : les invasions des fourmis ; le potentiel moral. Les perles et leur rôle dans l'histoire. La découverte de l'alcool et la distillation. Un chapitre de l'histoire des sciences : Transmission des industries chimiques de l'antiquité au moyen âge. La chimie chez les arabes. Papin et la machine a vapeur. En l'an 2000 (Discours prononcé au banquet de la Chambre syndicale des produits chimiques, le 5 avril 1894).

Pierre Eugène Marcellin Berthelot (parfois orthographié Marcelin), né le 25 octobre 1827 à Paris ou il mourût le 18 mars 1907, est un grand chimiste organicien, physico-chimiste, biologiste, épistémologue et homme politique français. Il développa la synthèse de composés organiques à partir de corps minéraux, démentant les idées reçues qui voulaient que seuls les êtres vivants puissent les synthétiser, et la thermochimie. Outre la chimie -organique principalement- ses domaines d'intérêts était extrêmement larges, englobant les médicaments, les explosifs (travaux qui l'ont conduit à devenir président de la Société des explosifs) et la physiologie végétale. Il occupera deux fonctions ministérielles importantes : Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts, (11 décembre 1886 - 17 mai 1887), dans le gouvernement René Goblet et ministre des Affaires étrangères, (1er novembre 1895 - 23 avril 1896), dans le gouvernement Léon Bourgeois. Rare chercheur en sciences à être entré dans un gouvernement, il use de son prestige de ministre pour imposer jusque vers 1900 son école de pensée, c'est-à-dire le maintien de la science comme expérimentation et sans l'influence directe d'idéologie ou de postulats religieux mais aussi son opposition à la théorie atomique. Ce qui fera prendre un retard important à la France dans le développement de la chimie moderne. Il considérait que la théorie atomique était un "roman ingénieux et subtil". Il a d'ailleurs commenté ironiquement la position de Wurtz, défenseur de l'atomisme,  "les atomes existent, Wurtz les a vus", c'était faire preuve de peu de clairvoyance et d'esprit d'ouverture.

REF. 814 B1

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