TAYLOR Jean "Le Mechanisme ou le Nouveau Traité de l'Anatomie du globe de l'Oeil avec l'usage de ses différentes parties & de celles qui lui sont contiguës"

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Le traité du fameux ophtalmologue John Taylor avec une importante bibliographie.

Éditeur : Michel-Estienne David, Paris, 1738. Première édition française sur l'édition anglaise de 1727.

in-8 (13 x 19,4 cm). Reliure plein cuir granité havane. Dos à 5 nerfs orné de fleurons dans les caissons et pièce de titre rouge avec titre doré. Plats frottés avec traces de mouillures. Coins émoussés. Dos avec des manques de cuir et coiffes abîmées. Mors du deuxième plat fendu en haut sur environ 3 cm. Toutes tranches rouges.

Ouvrage bien complet de toutes ses pages et de ses 5 planches dépliantes en fin de volume. Collation : 2 ff. vierges, 1 f. faux titre, 1 f. frontispice avec le portrait de l'auteur gravé par Jean-Baptiste Scotin, 3 ff. (Titre, avertissement, dédicace à Monsieur Chicoyneau, Approbation), VI pages de Préface, 413 pages avec une importante bibliographie des pages 371 à 387 (une erreur typographique avec page 317 notée 315), 3 pages de Privilège, 5 planches dépliantes avec la planche IV notée par III erreur typographique, 2 ff. vierges. Ouvrage sur papier fort mais jauni par l'encre, légères pertes de papier sur le frontispice et la page de titre sans dommage à la gravure et au texte, les planches sont mal rempliées avec leur bord externe sali, quelques taches. Un ex-libris à la plume sur la page de titre. Exemplaire en état moyen

Dans l'avertissement (avec l'orthographe de l'époque) : "Cet Ouvrage contient une description optique de la vüe, une description des ses différens phénomènes, & une explication de la vraye cause du strabisme & des mouches volantes ; avec une démonstration du vray siège de la cataracte & du glaucôme ; & une description exacte des nouvelles opérations de l'Auteur, où l'on fait voir qu'on peut non seulement les faire en tout tems, mais avec beaucoup moins de danger & plus de certitude, que par la manière ordinaire. On y ajoute cent questions qui tendent à décider, si c'est la choroïde, ou bien la rétine, qui est l'organe immédiat de la vüe, avec des observations sur la cause & la nature des différentes espèces de goutte serene. On y trouve aussi une description de toute les maladies du globe de l'oeil, & des ses parties contigües, avec un catalogue des Auteurs qui ont écrit sur le mechanisme & les maladies de l'Oeil."

"John Taylor, commonly known as the ‘Chevalier,’ was the most famous eighteenth century itinerant oculist and one of the most striking medical personalities of that century. Notwithstanding Samuel Johnson’s claim that Taylor was the most ignorant man he had ever known, he did produce this complete treatise on the anatomy, physiology, and pathology of the eye. Taylor also discussed optics and refraction as they related to the phenomenon of vision making this, according to Hirschberg, one of the earliest ophthalmological works to include such subjects. Of great interest to the historian and bibliographer is the catalogue of authors (p. 371-387) which includes forty-four references to works on the anatomy of the eye, and sixty-six to its diseases.Becker 371 in The Bernard Becker Collection in Ophthalmology, An Annotated Catalog.

John Taylor (dit le chevalier John Taylor) (1703 - 1772) est un ophtalmologue anglais, qui reste dans l'histoire pour ses opérations manquées sur Johann Sebastian Bach et Georg Friedrich Haendel.
Fils d'un apothicaire, il étudie la médecine et se spécialise en ophtalmologie. Il gravit les échelons pour devenir le médecin personnel des yeux du roi George II.
Au cours d'une visite à Leipzig en 1750, il opère sans succès Bach par deux fois, le rendant totalement aveugle (et causant peut-être indirectement sa mort). À Tunbridge Wells en 1758, Haendel s'en remet à son art, mais le médecin échoue encore, et le compositeur reste lui aussi aveugle.
Pourtant, sa réputation était bien faite : en 1740, un opéra anonyme (The Operator) le ridiculise, et Samuel Johnson disait de lui qu'il était « an instance of how far impudence will carry ignorance » (« un exemple du point où l'impudence peut porter l'ignorance »).

REF. 1497 B4