BAUDRIMONT Alexandre-Édouard "TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DE MINÉRALOGIE ET DE GÉOLOGIE"

  • €180,00
    Prix unitaire par 
Taxes incluses. Frais de port calculés à la caisse.


Agréable petit traité de géologie de la première moitié du 19e.

Editeurs : H. Cousin et Ve Legras Imbert et Cie, Paris et Amsterdam, sans date [vers 1840]. D'après la BNF il semble avoir eu plusieurs éditions entre 1839 et 1840 chez ce même éditeur. Notre exemplaire a une page de titre différente de celle de la BNF de 1839. Ce serait donc probablement la deuxième édition de 1840.

Partie Anorganique du "TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE D'HISTOIRE NATURELLE" de G.-J. Martin Saint-Ange et F.-E. Guérin. 

Petit in 8 (13,5 x 21 cm). Reliure demi cuir havane. Plats cartonnés marbrés. Dos lisse avec une pièce de titre rouge et le titre doré, orné de filets dorés. Rousseurs et pages jaunies sur un cahier entre les pages 113 et 129. 

3 pages de Préface, 279 pages (y compris la Table alphabétique), 4 pages de Table méthodique numérotées de IX à XV pages (erreur du relieur : ces pages devraient être placées après la préface comme un autre exemplaire que nous avons), 1 p. Errata. Complet des 12 planches (très jaunies) finement gravées par Schmeltz, Ollivier, Boisseau d'après Baudrimont, en fin de volume. Répartition des planches : Planches 1 et 2 Minéralogie Instrumens (sic) ; Planches 3 à 8 Cristallographie ; Planches 1 à 4 Géologie (coupe et perspective systématiques, fossiles caractéristiques, coupe de terrain, apparition successive des êtres organisés).

Alexandre-Édouard Baudrimont (Compiègne, 7 mai 1806 – Bordeaux, 24 janvier 1880) est un chimiste et physiologiste français. 

Article de Georges BRAM dans l'Encyclopédie Universalis : "Baudrimont effectue à Paris des études de médecine et de pharmacie. Il obtient en 1831 son diplôme de médecine et en 1834 celui de pharmacie. À partir de 1831, Baudrimont exerce la médecine à Valenciennes, tout en essayant, en vain, d'obtenir un poste dans une des institutions scientifiques ou médicales de la capitale où il ne peut exercer que des fonctions très mineures. En 1847, il devient assistant, puis, en 1849, titulaire de la chaire de chimie organique à l'université de Bordeaux, poste qu'il va occuper jusqu'à sa retraite, en 1878.
Sans avoir à son actif aucun résultat de premier plan, Baudrimont montra tout au long de sa carrière son intérêt pour de nombreuses questions scientifiques.
En chimie, il participa très activement et souvent de manière très polémique aux débats théoriques de l'époque, en particulier sur les problèmes de structure moléculaire. Il soutenait, comme André Marie Ampère (1775-1836), que les molécules à l'état solide sont polyédriques et qu'il devait être possible de déterminer leur forme par des études cristallographiques. Il fut, dans les années 1830, un des rares chimistes partisans de l'hypothèse d'Avogadro, tout en développant une théorie très personnelle de la structure des molécules dans lesquelles il distinguait différentes unités matérielles, les « mérons », les « mérules » et les « méricules ». Cette théorie eut très peu d'écho, mais Baudrimont persista à la soutenir et, dans ses dernières publications, il s'efforça d'interpréter l'ensemble des phénomènes physiques moléculaires par des oscillations ou des rotations de ces unités. Il engagea avec Jean-Baptiste Dumas (1800-1884) et Auguste Laurent (1807-1853) une dispute de priorité concernant la théorie des types chimiques qu'il affirmait avoir présentée indépendamment d'eux. En chimie expérimentale, il effectua en 1843 une étude de l'eau régale : par distillation de cette substance, il obtint un gaz rouge qui était pour lui le principe actif de l'eau régale, et qui très probablement était bien un mélange de chlorure de nitrosyle et de chlore, reconnus plus tard comme les agents actifs de l'eau régale."

REF. 231 E2