DROUET Francis "En Corée - Naufrage de l'Epervier sur les récifs de l'Ile de Quelpaert en 1653 - Navigateurs Européens sur les côtes de Corée 1787-1797-1816 - Ambassade de S.M. l'Empereur de Chine près la Cour de Corée en 1866"

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Très rare ouvrage sur la Corée avec un envoi de l'auteur.

Imprimé à Rouen, Chez Léon Gy, 1905. Extrait du Bulletin de la Société normande de Géographie.

Mince in-4 (20,7 x 26,5 cm). Brochage éditeur avec couverture bistre rempliée, imprimée du titre et de dragons en noir. 50 pages, illustrées de gravures en noir par André Douhin et de 2 cartes (3 bandeaux en tête de chapitres, pp. 9, 21, 43 ; 2 gravures in texte, pp. 17, 38 ; 3 culs de lampe en fin de chapitres, pp. 18, 39, 56 ; 2 cartes à pleine page : carte tirée de l'Histoire générale des voyages, XVIIIe, p. 24, carte tirée du Journal d'une mission en Corée, p. 47). Certaines pages non coupées, dont la page de titre. Cachet bleu de la Société des Lettres, Sciences & Arts des Alpes-Maritimes à la page 9 ayant déteint sur la page en vis à vis. Intérieur très frais, sans rousseur. Très bel exemplaire.

Ouvrage enrichi d'un envoi manuscrit signé de l'auteur à la Société des Lettres, Sciences & Arts des Alpes-Maritimes à la page de garde.

Dans ce tiré-à-part du Bulletin de la Société normande de Géographie on trouvera trois textes indépendants : Naufrage de l'Epervier sur les Récifs de l'Ile de Quelpaert en 1653 nous relate le naufrage du vaisseau Sperwer (Épervier), de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, sur la côte de l'île Quelpaert (actuelle Jeju-do) d'après le récit qu'en fit Hendrik Hamel, comptable de bord, qui fut le premier Européen à donner une description de la Corée ; récit publié en 1668 en néerlandais et en 1670 en français. On trouvera cet ouvrage rarissime dans notre Librairie. L'équipage restera prisonnier treize ans en Corée ! Navigateurs Européens sur les Côtes de Corée 1787-1797-1816 décrit les voyages vers la Corée que firent Lapérouse (1785), W.R. Broughton (1797), Maxwell et Hall (1816) "Sans fournir beaucoup de détails sur le pays et les coutumes, puisqu'ils ne purent pénétrer dans les terres, ...", p. 39. Ambassade de S.M. l'Empereur de Chine près la Cour de Corée en 1866 reprend le récit de la visite que fit, en 1866, Koi-ling, Vice-Président du Tribunal de Péking, en tant qu'ambassadeur, vers la Corée pour investir la nouvelle femme de Yi Hyeng, Roi de Corée (le Roi de Corée était en quelque sorte vassal de l'Empereur de Chine). Le journal de ce voyage fut publié en chinois et traduit par M. Scherzer, consul de France en Chine. "Ce journal n'a pas, en lui même, une grande importance, mais il fait assister le lecteur aux difficultés inhérentes, alors, à ce long voyage (du 20 septembre 1866  au 15 décembre 1866) ; lui fait connaître brièvement l'étiquette en usage à l'occasion ... et fixe la dernière cérémonie obligatoire par laquelle l'Empereur de Chine reconnut la souveraineté de ses vassaux.", p. 50. Cet ouvrage est représentatif de la fascination qu'eurent les Français envers la Corée. Pour aller plus loin sur ce sujet on pourra consulter : Les premières relations franco-coréennes par Marc Orange (1937-2023), pionner des études coréennes en France.

Nous n'avons pas trouvé de biographie de Francis Drouet. Il est probablement d'origine normande (vers Caudebec-en-Caux ?, voir ci-dessous). Un document que nous avons pu consulter nous dit qu'il fut Chef adjoint du cabinet du préfet des Alpes Maritimes puis Consul de Perse à Nice en 1895. Cet ouvrage ainsi que celui cité ci-dessous confirment qu'il fut membre de la Société normande de Géographie où il a publié De Marseille à Moscou par le Caucase en 1893 (voir le Bulletin sur GOOGLE BOOKS qui confirme la position de Drouet à la préfecture des Alpes Maritimes et où il parraine la candidature d'un certain Emile Drouet, propriétaire aux Capucins, à Caudebec-en Caux -sûrement un membre de sa famille-).

André Douhin (1863? -1936). Peintre et illustrateur, notamment de couvertures de partitions musicales. Petit-fils du peintre Jean-François Millet (1814-1875). Il est probablement de Nice et fut conservateur du Musée Jean-François Millet, créé dans son ancien atelier à Barbizon. Il décéda d'un accident de voiture en 1936, à 73 ans, d'après : "Douhin, a nice illustrator from Nice" sur le Blog Images Musical Stories.

REF. 2545 F3