WHITE Andrew Dickson "Histoire de la lutte entre la Science et la Théologie"

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La Science s'émancipant de la Religion : une guerre entre contraires.

Editeur : Guillaumin et Cie, Paris, 1899. Edition originale française. Collection d'Auteurs étrangers contemporains.

in-8 (14 x 23 cm). Brochage bleu de l'éditeur. Couvertures imprimées en noir du titre et du catalogue de l'éditeur. Titre au dos. Dos insolé. 536 pages. Papier légèrement jauni. Rares rousseurs. Bon exemplaire.

Traduit et adapté par MM. H. de Varigny (Honolulu, 1855-Paris, 1934, naturaliste et journaliste français) et G. Adam.

Cet ouvrage paru en anglais en 1896 L’auteur y tient une sorte de chronique de l’émancipation graduelle de la science occidentale vis-à-vis de la théologie chrétienne dans divers domaines quasiment sous forme de guerre. L’histoire scientifique et intellectuelle de la chrétienté s'y trouve ainsi expliquée par une opposition entre les pôles contraires de la religion révélée et de la science rationnelle. Il a été conçu pour répliquer aux diverses attaques cléricales contre la charte de l’université Cornell, explicitement laïque, qu'il venait de fonder. Bien que contenant des inexactitudes et des approximations et d’interprétation par trop manichéiste et mécanique, il eut un succès retentissant à l'époque. D'après son article sur Wikipedia.

Contient XX chapitres dédiés chacun à un domaine particulier de l’activité scientifique : De la création à l’évolution. La Géographie. L'évolution de l'Astronomie. Des « signes et présages » à la loi des cieux. De la Genèse à la géologie. L'Antiquité de l’Homme devant l'égyptologie et l'assyriologie. L'Antiquité de l’Homme devant l'Archéologie préhistorique. La « Chute de l’Homme » et l’Anthropologie. La « Chute de l’Homme » et l’Ethnologie. La « Chute de l’Homme » devant l’Histoire. Du « Prince des puissances de l’air » à la météorologie. De la magie à la chimie et la physique. Des miracles à la médecine. Du fétiche à l’hygiène. De la « possession démoniaque » à la maladie mentale. Du diabolisme à l’hystérie. De Babel à la philologie comparée. Des légendes de la mer Morte à la mythologie comparée. Du Lévitique à l’économie politique. Des Oracles divins à la critique supérieure.

Andrew Dickson White (Homer, État de New York, 1832, Ithaca, État de New York, 1918) était un historien, homme politique, diplomate et professeur d’université américain. À l’issue de brillantes études d’histoire à Yale, il accepta une chaire d’histoire à l’université du Michigan. Il se lança dans la politique et fut élu membre du sénat de l’État de New York. Avec Ezra Cornell, riche homme d’affaires, il fonda en 1865 une nouvelle université, l’université Cornell, où il occupa la chaire d’histoire et dont il devint le premier président. Il remplit les fonctions d’ambassadeur des États-Unis en Russie et, par deux fois, en Allemagne, jusqu’en 1902.

REF. 509 C1