TUFFRAU Paul "1914-1918 QUATRE ANNÉES SUR LE FRONT - Carnets d'un combattant"

TUFFRAU Paul "1914-1918 QUATRE ANNÉES SUR LE FRONT - Carnets d'un combattant"

  • €20,00
    Prix unitaire par 
Taxes incluses. Frais de port calculés à la caisse.


Auteur : TUFFRAU Paul 

Préface de Stéphane Audoin-Rouzeau 

Editions Imago, Paris, 1998 

Les carnets d'un jeune normalien sur le front durant la Grande Guerre

in 8 (14 x 22,5 cm). Brochage éditeur illustré d'une photographie de champ de bataille. 244 pages. Bon état. 

Description de l'éditeur : "Jeune Normalien, ami de Romain Rolland, Paul Tuffrau fait toute la guerre 14-18 sur le front. Acteur réfléchi, observateur lucide, il décrit dans ses Carnets la fièvre de la mobilisation, les terribles batailles où il se trouve engagé - dans les secteurs de la Marne, de Soissons, en Artois, à Verdun, au Chemin des Dames... - et la dure vie des tranchées. Paul Tuffrau sait voir, écouter, raconter et, en dépit de la réalité infernale, il garde son humanité. Au quotidien éprouvant, douloureux, se mêlent des moments de réflexion, de méditation, de rêveries... Malgré le feu des balles, des obus et des grenades, alors qu'il lui faut " marcher " pour avancer sur l'effroyable chaos de morts, il reste sensible à la douceur du printemps, au charme des villages traversés. Constatant à maintes reprises l'incompétence des généraux et l'inutilité des sacrifices, il ne retient pas ses larmes quand la mort frappe l'un des siens et éprouve la même compassion pour l'Allemand fauché trop tôt. Remarqué par le général Mangin pour ses qualités de chef, il refusera d'être rattaché à l'état-major, et demeurera sur le front, avec ses hommes, jusqu'à la fin de la guerre. Paul Tuffrau sera démobilisé en mars 1919 : " La vie reprend, les choses sont les mêmes, nous seuls avons changé ", écrit-il à son retour."

Paul Tuffrau (né le 1er mai 1887, Bordeaux, mort le 16 mai 1973, Paris) est un homme de lettres, écrivain et professeur. Paul Tuffrau part en août 1914 comme sous-lieutenant de réserve. Blessé plusieurs fois pendant ces quatre années de guerre, il refusera d'être évacué, sauf durant un mois en 1917. Il recevra, le visage bandé, la Légion d'honneur sur le front des troupes. Il termine la guerre Croix de Guerre, chef de bataillon dans l'armée du général Mangin et achève l'année 1918 comme commandant de place à Sarrelouis. Pendant toute la durée de la guerre, il a partagé, au quotidien, dans les tranchées, avec ses hommes et ses camarades, leur vie, leurs souffrances… Plus tard il reverra les champs de bataille de la Marne, où, dans les tragiques combats de 1914, il faillit être tué - tout près d'ailleurs de l'endroit où, le même jour, est tombé Péguy qu'il avait rencontré peu de temps auparavant chez Romain Rolland. Il a constaté que, trop souvent, des ordres inadaptés étaient transmis par des États-majors qui ne connaissaient pas le terrain, et qui, faute de compétence vraie, exposaient des vies bien inutilement. Il lui était impossible de le dire en pleine guerre, dans les articles où il décrivait la vie dans les tranchées, les combats, articles qu'il envoyait régulièrement au quotidien "Le Journal" sous le pseudonyme de Lieutenant E.R. et qui seront édités en 1917 par Payot sous le nom de Carnet d'un Combattant.

REF. 1095