CLARION Jacques D.M. "ABRÉGÉ DE MÉDECINE PRATIQUE OU MANUEL MÉDICAL d'après les principes de la doctrine physiologique"
Peu courant texte médical de Clarion en édition originale.
Editeur : Charvin, Lyon, 1832. Première édition.
in-12 (13,5 x 21,5 cm). Demi chagrin marron. Dos orné de filets dorés avec titre doré. Quelques frottements au dos. VII pages de titre et préface, 520 pages et une page d'errata in fine. Rares rousseurs. Taches d'humidité en pied de volume à partir de la page 453 environ sans atteinte au texte. Papier frais. Ex-libris à la plume sur les deux dernières pages. Bon exemplaire.
Jacques Clarion est un médecin et un botaniste français, né le 12 octobre 1779 au village de Saint-Pons, près de Seyne (Alpes-de-Haute-Provence) et mort le 28 septembre 1844 à Garches. Il est notamment l’auteur de Abrégé de médecine pratique, ou Manuel médical d'après les principes de la doctrine physiologique (Charvin, Lyon, 1832) et du Nouveau Précis des maladies des enfans fondé sur la doctrine physiologique (Charvin, Lyon, 1833).
"Il s'engagea dans la publication de deux volumes de médecine clinique, compilations relativement modestes des avancées récentes de l'école française qui furent éditées à Lyon. Il s'agit d'abord de son Abrégé de Médecine pratique ou manuel médical, d'après les principes de la doctrine physiologique, ouvrage qu'il dédiait en marque de reconnaissance au médecin Raymond Sénac (1787- 1858), praticien de l' Hôtel-Dieu de Lyon, professeur de pathologie à l'École secondaire de médecine récemment créée dans cette ville, et qui prit rapidement de l'importance sous l'impulsion de Sénac, Gensoul, Petit et Bouvet. Si le titre annonçait la prise en compte de la doctrine physiologique, celle développée par Magendie depuis 1820, le premier chapitre traitait des « phlegmasies ou irritations inflammatoires » dont le signe cardinal est la fièvre. De façon attendue, il s'agissait d'une simple reprise des théories médicales de Broussais, alors acceptées en dépit de leur caractère péremptoire, venant le plus souvent s'opposer à l'observation scientifique raisonnée. Dans son introduction, Clarion citait en première place le nom de Broussais, plus loin celui de Corvisart, et au-delà ceux de Magendie et de Laennec. Le but de son ouvrage, disait-il en préambule, était de mettre à la disposition des praticiens, une sorte de guide résumant les « opinions et les découvertes de ces habiles auteurs-médecins », car, souvent, ils n'ont pas la possibilité de consulter une bibliothèque suffisamment garnie." D'après "Jacques Clarion (1776-1844), professeur de l'Ecole de pharmacie de Paris" par Francis Trépardoux in Revue d'histoire de la pharmacie, 94ᵉ année, n°351, 2006. pp. 295-306.
REF. 1289 C5