VALLENTIN Roger "Découverte d'un Trésor du XVIe siècle à Montélimar"

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Description d'un trésor de pièces d'or et d'argent trouvé à Montélimar au Quartier des Champs en 1886.

Editeur : Imprimerie de Jules Céas et Fils, Valence, 1887. Extrait du Bulletin de la Société d'Archéologie et de Statistique de la Drôme (2e série, tome 1er, 81e et 82e livraisons).

Editeur : Imprimerie de Jules Céas et Fils, Valence, 1887. Tiré à 100 exemplaires.

Mince brochure in-8 (16 x 23,7 cm). Couverture saumon avec titre imprimé en noir. Dos partiellement cassé rendant la reliure fragile. Couverture salie. 26 pages. Quelques rousseurs. Bon exemplaire malgré tout.

Un envoi manuscrit de l'auteur dédicacé à Jules Chevalier (Chanoine Jules Chevalier, Romans, 14 novembre 1845 - 27 novembre 1922, professeur d'histoire ecclésiastique et d'Écriture Sainte au Grand-Séminaire de Romans. Ses ouvrages sont parmi les meilleurs écrits sur l'histoire du Dauphiné).

L'auteur décrit avec un grand soin numismatique le contenu du trésor de pièces d'or et d'argent trouvé à Montélimar au Quartier des Champs à 800 m du faubourg Saint-James en 1886. Il arrive à la conclusion que ce trésor fut caché lors de l'attaque de Montélimar par les troupes de Lesdiguières en août 1585. Il fut retrouvé au total 58 pièces d'or et 344 pièces d'argent.

On trouve dans le site du village d'Entrechaux  : « Florian Vallentin (1851-1883) petit-fils d'Edouard de Laplane, historien de Sisteron et correspondant de l'Institut, appartenait à une famille qui donna à la région provençale plusieurs archéologues réputés : Ludovic Vallentin (1827-1902), son père ; Roger Vallentin (1862-1931), son frère et Raymond Vallentin du Cheylard, son neveu (1907-1988) et qui rassembla à Montélimar une impressionnante collection archéologique formée de découvertes issues de Provence, du Dauphiné et du Vivarais. Florian Vallentin fut un savant de premier ordre, malheureusement trop tôt disparu (à 32 ans de la malaria). Magistrat de son métier, il devint en peu d'années tout à la fois historien, archéologue et épigraphiste de haut niveau. Fondateur et directeur de la Revue épigraphique de la Gaule et collaborateur des meilleures revues archéologiques de son temps, il consacra l'essentiel de ses travaux aux Alpes dans l'Antiquité plus spécialement aux territoires des Voconces et des Allobroges. ». Dans la thèse de Marianne Altit-Morvillez "Emile Espérandieu (1857-1939) : un archéologue entre institution militaire et monde académique" (attention thèse en pdf assez volumineuse) on trouvera quelques références bibliographiques en particulier : FRICHE Annie (dir.), et al., « Une famille d'érudits : les Vallentin », Revue Drômoise n° 536, juin 2010.

REF. 2214 B4