PAYEN Anselme "Précis de chimie industrielle. A l'usage des écoles d'arts et manufactures et d'arts et métiers, des écoles préparatoires aux professions industrielles, des fabricants et des agriculteurs" [Planches seules]

  • €80,00
    Prix unitaire par 
Taxes incluses. Frais de port calculés à la caisse.


La beauté du dessin industriel du XIXe appliquée à la description des unités chimiques et agroalimentaires du temps. Un ouvrage précurseur du Génie Chimique. Planches seules de ce fameux traité plusieurs fois réédité. Pour servir de référence à un amateur des technologies de l'époque ou pour compléter un exemplaire incomplet de ses planches.

Suite du titre : "Cinquième Édition où l'on a introduit les derniers perfectionnements apportés aux applications de la chimie et plusieurs chapitres sur des industries nouvelles".

Éditeur : Librairie de L. Hachette, Paris, 1867. Cinquième édition.

in-4 oblong (28,5 x 22 cm). Reliure demi chagrin à coins olive. Dos à 5 nerfs avec titre doré et arabesques dorées dans les caissons. Taches et rousseurs éparses. Menus frottements d'usage avec petites pertes de cuir à la reliure. Coins légèrement émoussés. Agréable exemplaire.

Complet de ses 56 planches allant de I à LV avec une planche XXIX bis, qui accompagnent habituellement le Précis de chimie industrielle de Payen, ouvrage précurseur du Génie Chimique, ici sans le texte. Les planches, habituellement rempliées dans les exemplaires in-8, ont été ici dépliées et montées sur onglet afin de pouvoir, en un seul coup d'œil, voir l'ensemble du dessin. Chaque planche est à pleine (pour quelques unes à double) page. Les planches représentent une vue des équipements d'un procédé industriel chimique ou agroalimentaire (fabrications des acides sulfurique, chlorhydrique, gutta percha et caoutchouc, raffinage du soufre, fabrication du sulfate de soude et de la soude, du verre, du papier, boulangerie perfectionnée (sic), bières, jus et sirops, ...). Sont représentés, en fine gravure, les appareils principaux du procédé sans indications de flux : on est encore proche d'une vision "mécanique" du matériel installé et encore loin des schémas "procédé" et "tuyauteries et instrumentation" utilisés actuellement dans la conception des unités chimiques.

Anselme Payen (Paris, 6 janvier 1795 - Paris, 12 mai 1871). Chimiste et industriel français, auquel on doit la découverte de la diastase (première enzyme), avec Jean-François Persoz, et de la cellulose. Après une première partie de sa vie où il se consacre aux usines chimiques héritées de son père, il abandonne ses affaires en 1835 pour succéder à Jean-Baptiste Dumas et prendre les fonctions de professeur de chimie industrielle et agricole à l'École centrale des arts et manufactures, où il est entré comme répétiteur en 1829. Il consacrera le reste de sa vie à la recherche. Il est nommé professeur au Conservatoire national des arts et métiers en 1839, puis, en 1842, membre du Conseil d'Hygiène et de Salubrité Publique de Paris, où il siège jusqu'à sa mort en 1871. Anselme Payen a été membre et rapporteur de plusieurs jurys de l'industrie française, membre de l'Académie des Sciences en 1842 et correspondant de la plupart des Sociétés savantes de l'Europe. Il a laissé plusieurs ouvrages estimés : Traité élémentaire des réactifs, Traité de la pomme de terre, Mémoire sur le houblon, et Traité de la fabrication de diverses sortes de bières (1822-1829), Manuel du cours de chimie organique appliquée aux arts industriels et agricoles (1841-1843), Traité de la distillation des principales substances qui peuvent fournir de l'alcool. Il a aussi participé à la nouvelle édition du Cours complet d’agriculture en 1833-1838 (Paris, 16 vol. in-8°). On trouvera un portrait de Payen photographié par le célèbre Franck [sur notre site] sur le site de "Collections numérisées de la bibliothèque de l'INHA" [en ligne].

Réf. 2678 C2